Le coton biologique

La culture conventionnelle de coton entraîne une pollution énorme des sols, de l’air et de l’eau.
Bien qu’elle n’occupe que 2,4 % de la surface agricole mondiale, elle consomme à elle seule 24 % de la totalité des pesticides vendus dans le monde.
N’oublions pas non plus que le coton OGM représente déjà plus de 20 % de la production mondiale.

Les pesticides, dont des doses importantes ont été retrouvées dans le lait maternel sont cancérigènes, sources de maladie et d’empoisonnements fréquents.

Pour la transformation du coton après récolte, les fibres subissent des traitements aux produits chimiques très polluants : blanchiment au chlore, teintures aux métaux lourds, traitement au formaldéhyde, etc…
Les résidus de ces produits chimiques provoquent des irritations cutanées et des allergies au contact avec la peau sensible, surtout avec la peau de bébé.

L’agriculture biologique de coton respecte l’homme et la planète : pas d’engrais chimiques, ni pesticides, ni OGM.
Pour la transformation sont utilisés des produits 100 % biodégradables et des teintures sans métaux lourds.

Le coton bio est en grande partie issu de petites structures ou coopératives, qui respectent les principes du commerce équitable (Inde, Turquie).
Certains fournisseurs contrôlent ainsi la production du coton du champ jusqu’au produit final, dans un respect maximal pour l’environnement et l’homme.
Ils donnent assistance et support aux paysans et garantissent la vente de leur coton à prix équitable, permettant aux producteurs et leurs familles de vivre décemment.

La qualité « bio » du processus est contrôlée et certifiée par des organismes reconnus au niveau international (SKAL, IMO,…).